Un 1-1 est un moment dédié entre deux personnes pour discuter, apprendre et grandir. Il met en relation un mentee, qui est en recherche de feedbacks, et un mentor, qui pourra proposer des feedbacks ou orienter le mentee dans sa réflexion. Mais comment le mettre en place ?
Les deux parties préparent le 1-1 à l’écrit, sur la base d’une trame partagée, pour cadrer la démarche. Sans tomber dans une application trop rigoureuse de la trame, celle-ci permet au mentee de mettre des mots sur un ressenti, et au mentor d’avoir un cadre sur lequel s’appuyer pour proposer des feedbacks.
Pendant le 1-1, ce n’est pas le mentor qui interroge son mentee. La parole et la direction de la discussion sont dirigées par le collaborateur. Les feedbacks du 1-1 sont à sens unique, les positions mentor/mentee ne s’inversent pas au cours de l’échange.
Le 1-1 se déclenche à la demande du mentee, qui va chercher un mentor. C’est souvent un collaborateur avec qui on a fréquemment travaillé le mois dernier (le 1-1 est mensuel), que l’on côtoie. Il faut bien sûr essayer de varier de mentor d’un 1-1 à l’autre. Il dure de 30 minutes à 1 heure.
Et chez les autres, c’est comment ?
Chez Comet, les 1-1 sont hebdomadaires, et non pas mensuels. Les 15 premières minutes sont consacrées à faire un état des lieux du bien être et des feedbacks du collaborateur, puis les 15 minutes restantes traitent d’un sujet en particulier.
Ils ont mis à disposition leur template sur un Google Sheets.
Chez Everoad, les 1-1 se font aussi toutes les semaines.
Dans l’article Run successful One-One meetings, Léa Mendes da Silva, Head of Design, nous transmet ses apprentissages et ses conseils. En voici quelques un :
Vous êtes inspirés c’est bon ? Quelques ressources pour vous aider à faire les vôtres !
Officevibe est un outil pour faciliter la préparation de vos 1-1. Il aide à la programmation de l’échange grâce à un agenda collaboratif, mais aussi à le structurer.
L’outil propose des conversation starters pour poser les bonnes questions qui amèneront à une discussion pertinente. Pour permettre d’évoluer grâce aux 1-1, Officevibe permet aux employés de se donner des objectifs individuels et mieux s’aligner à ceux de l’équipe pour gagner en actionnabilité.
Jean-Charles Samuelian, co-fondateur et CEO d’Alan, a raconté lors d’un talk Yolocracy (encore à nos tout débuts), comment la transparence totale, la communication fluide, la boucle de feedback, la responsabilisation et l’autonomie des équipes sont les facteurs clé de la montée en puissance du produit Alan et de son équipe.
Et pour cela, il nous apprend qu’il faut investir énormément d’effort pour faire grandir son équipe. Parmis ces efforts : les 1-1 toutes les deux semaines par ses pairs (oh surprise, c’est pas du tout le sujet du Digest !).
Fanny le Gallou, Head of People & Talent à Madkudu, nous partage dans ce talk les nombreux leviers qui ont été mis en place au sein de Madkudu pour créer un environnement propice au feedback permanent entre collaborateurs et entre managers et managés.
Elle ne vient pas nous apprendre ce qu’est un bon feedback mais pourquoi créer cette culture est indispensable pour faire grandir tous les collaborateurs d’une organisation.
L’un des outils vecteurs de feedbacks réguliers est notamment le 1-1.
Qu'en pense la communauté Yolocracy ? Nous avons demandé leur retour d'expérience sur notre Slack.
4Savinien manage une équipe de 12 personnes dont 6 personnes en direct pour le moment.
Il fait des 1-1 chaque semaine avec eux. Ces meetings durent entre 15 et 30 min. Il fait ce même exercice 1 fois par mois avec le
s 6 managés des managers que je manage !
Il partage un Google Doc avec chaque managé où est disponible cette trame :
Avant de commencer chaque meeting et d’attaquer les 3 points de la trame, Savinien prend des news sur la personne ! Les 1-1 lui permettent d’abord de jauger leur motivation, leur bien-être. Ensuite, sont abordés leurs succès, leurs axes d’améliorations et les feedbacks (de eux vers lui ou de lui vers eux).
Son avis :
"Le format semble idéal, nous avons pas mal itéré dessus et tout le monde est libre d’aborder ses sujets pro/perso. J’adore ces meetings 🙂"
Savinien
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